Ouvrages
Présentation des ouvrages, que dis-je ? de l’« ŒUVRE » !
Bon, assez bavassé, entrons dans le vif du sujet ! Voici, plus bas sur cette page et pour vous faire une première idée, les quatrièmes de couverture d'ouvrages de science-fiction signés Irvin Brash. Pour les extraits, ce sera plus loin, sur une autre page (si vous êtes attendu, pressé ou frétillez d’impatience, c'est de CE CÔTÉ).
Alors attention ! je ne me fous pas de vous, ce ne sont pas là des aventures résolues en 150 pages torchées en quinze jours par un besogneux inspiré par ChatgGPT, écrites en police 14, double interligne avec marges de 3 centimètres ! Holà ! pas de fumiste ici ! J'ai le respect du lecteur ! Non, chez moi, c'est pas de la novelette de feignasse, c’est du roman, du vrai à l'ancienne, du lourd qu'on ne se fait pas tomber sur les nougats sans s’exploser un orteil, de la bonne grande aventure à suspense avec de gros morceaux de bravoure dedans ! un minimum de 400, voire de 600 ou 700 pages touffues, et parfois même plusieurs tomes comme « SUR LES CONFINS » (cf. infra) qui au total développe près de 1800 pages de bonheur testostéroné qui ne sont pas du remplissage mais de la péripétie de malade pas piquée des hannetons ! (1)
À ce propos, une petite précision s'avère indispensable : les personnages qu'avec un plaisir sadique je place dans des situations impossibles ne mettent pas quinze pages à se demander quelles chaussettes enfiler, quel goûter prendre ou pourquoi la queue des cochons tirebouchonne ! Ils bougent, ils agissent, ils vivent, baisent aussi (souvent même, je m'en rends compte !) en prennent plein la figure (souvent également) (2), mais surtout raisonnent comme tout un chacun, ne s'inventent pas des problèmes existentiels en pleine bagarre ou en s’envoyant un smoothie banane-goyave et adoptent les comportements réalistes attendus d'individus équilibrés.
En résumé, pas de métaphysicien décoiffé fixant un lampadaire en récitant du Péguy les pieds dans une bassine tout en se demandant s'il a bien sorti les poubelles ! (3) Non, seulement des humains authentiques, des gentils, des méchants, des cons (en surnombre ceux-là), du suspense et une ambiance qui n'est pas obligatoirement celle d'une foire à la saucisse ou d'un pince-fesse chez l'ambassadeur (4), mais un climat d'aventure pur jus dans un univers où souvent l’œil de l’homme n’a jamais mis le pied, où se croisent et s'entremêlent space opera, action, thriller, polar, horreur parfois, et rigolade, avec en vedettes invitées, des paumés, pas mal d'enfoirés, de bons gros méchants, l'indispensable quota de farfelus et, dans les grandes occasions, Potoclopin, le Grand Castor ! (5)
Certes, c'est un parti pris, mais qui n'interdit pas au passage de poser de bonnes questions encourageant de vrais débats. Déconner sérieusement est une gageure mais je ne crains pas de faire l'acrobate.
(1) Vous l’aurez compris, je ne relaterai pas les confidences intimes d’un pot de géraniums sur le balcon d'un papy taciturne un après-midi pluvieux d’automne. Il sera aussi hors de question d’abandonner le lecteur en cours de récit, de le prendre pour un couillon en le larguant en plein vol sur un dénouement vaseux, un deus ex machina risible, ou pire sur une absence de conclusion au fallacieux prétexte qu'il est soi-disant partie prenante, qu’il doit « construire sa propre histoire », se forger son opinion : bref, qu’il doit se débrouiller pour comprendre. Certains écrivains, des cinéastes aussi, sans doute désireux de passer pour intellos, abusent de cette méthode, donnant ainsi moins l’impression de maîtriser leur sujet que de tenter de se sortir du pétrin d’un scénario trop alambiqué qui les submerge. Complètement paumés, ne trouvant plus d’issues satisfaisantes aux intrigues qu'ils ont inconsidérément engendrées, incapables d’en tirer une logique, paniqués à l’idée de s'afficher gros baltringues, ils passent ainsi la main aux lecteurs ou aux spectateurs à grands coups de points de suspension, à charge pour ces derniers de se dépêcher de trouver un sens à ce qu’ils ont lu ou vu sous peine de passer pour débiles. Les exemples ne manquent pas, le procédé étant assez répandu, spécialement au cinéma, de scénarios totalement tordus, incompréhensibles, ineptes ou tirés par les cheveux, qui laissent les spectateurs sur leur faim, hébétés, voire inquiets d’une possible escroquerie intellectuelle. Évidemment, on repère toujours çà et là des idolâtres, lecteurs ou « cinéphiles », pour applaudir à deux pattes, crier au génie.
Petite parenthèse, je ne sais pas en ce qui vous concerne mais moi, les scènes de cinéma « engagé », où pendant un quart d’heure deux acteurs morts d'ennui, accoudés à une table de cuisine en formica miteux devant leurs assiettes pleines de croûtes de fromage, se fixent silencieusement en se soufflant la fumée de leur cigarette dans les naseaux, me laissent une désagréable impression, pardonnez-moi l’expression, de « foutage de gueule ». Sans doute suis-je trop bête ou imperméable à la « vraie » culture pour faire un bon cinéphile (ou pas assez bourré). Bon, ce n'est pas pour autant que je me régale des kaijū puérils tellement à la mode ou que je filerais un Oscar à Steven Seagal ou Chuck Norris pour l'ensemble de leur œuvre, ou alors pour la qualité de leurs bourre-pifs. Pour donner un exemple et mon avis terminal de profane sur le sujet, de façon à ce que l’on me situe précisément sur l’échelle cinéphilique, je dirais, au risque de provoquer des contractures du rectum chez les puristes abonnés aux revues de cinéma, qu’Andreï Tarkovski c’est du Jean Rollin sans les femmes à poil. Solaris, Stalker, quelle souffrance ! Pourtant j'ai fait des efforts, j'ai tenu, jusqu'au bout je les ai visionnés ces « chefs-d’œuvre », je voulais les aimer, je vous jure ! Peine perdue ! Moi, je dis chapeau ! Pondre des trucs pareils et passer pour un génie auprès des cinéphiles, respect ! Là réside certainement le génie du mec. Désolé de préférer Buñuel, Bergman ou Kurosawa, d'adorer Leone et Kubrick. Pire, je m’éclate littéralement devant Les Tontons flingueurs, Les Barbouzes, Ne nous fâchons pas, et Kaamelott m’est une véritable friandise ! Ça va, vous me recadrez ?
(2) J'ai beau les malmener, j'accorde à mes héros le droit syndical de s'interroger sur leur condition et de se plaindre, même si cela ne changera rien à leur destin. J'ai ma sensibilité, sans doute mon côté libéral de gauche ou socialiste de droite, je ne sais plus. C’est que je suis vautré au cœur de l’humain, moi ! à plat ventre dans le sublunaire ! attentif à une démarche plurielle de participation citoyenne respectueuse des diversités et écoresponsable qui trie les scories centrifuges du vivre-ensemble !
(3) En résumé et pour exploiter les richesses de cette belle langue vernaculaire si pittoresque qui fait la gloire de notre beau pays (que poliment je ne nomme pas, préférant laisser les chauvins de toutes les nations rêver qu’il s’agit du leur), mes personnages ne « chient pas du marbre », savent user d'un langage châtié si nécessaire, et ne philosophent jamais au hasard de pages creuses sur l'influence de la Lune sur la repousse des cheveux ! Mes romans ne « plongent pas dans l'humain » avec une philosophie de bazar en guise de bouée ; les humains en sont, mais pas seulement : il y a les « autres », pas meilleurs que nous. J'informe que vous ne trouverez pas non plus dans ces pages de flic à jamais neurasthénique, inévitablement tourmenté, aux tendances suicidaires, porteur d’une blessure secrète, rongé par la culpabilité suite à une bavure (mort d'un coéquipier, d'un enfant, etc.), ou noyant sa libido dans la drogue ou l'alcool depuis son troisième divorce ; de la même façon, je m’épargne le poncif ordinaire des couples divorcés mais toujours amoureux qui, bien entendu, se rabibochent systématiquement au fil des rebondissements ; inutile également d’envisager une troupe de bouseux en sabots, même motivés, maniant l’arc et l’épée, l’emportant sur un régiment de commandos de l’espace surentraînés et dotés d’armements sophistiqués : c'est du dernier grotesque, ça ne s'est jamais vu et ça ne se verra jamais (sauf au cinéma, milieu très friand du concept !), de même qu’aucun geek acnéique d’une planète arriérée ne piratera un vaisseau spatial de technologie inconnue.
Encore une chose, les femmes de mes récits ne glapissent pas comme des midinettes dès qu’elles se cassent un ongle et ne fréquentent pas spécialement les réunions tupperware® : je n'en fais pas forcément des victimes non plus ; elles peuvent être aussi malfaisantes et perverses que les hommes, et il leur arrive de désarticuler à coups de boule les mandibules des importuns qui se permettent des privautés ! Dans le même ordre d’idées, les mâles ne sont pas impérativement de gros bourrins quadrumanes en rut bien que l’on puisse souvent croiser de beaux spécimens qui ne font pas honneur au genre !
D’ailleurs, entre autres clichés que je m’interdis : non, l’amour n’est pas plus fort que la mort ; pas d’élu binoclard, de mouflet miraculeux, de télépathe inopiné, ni de prophétie salvatrice à la noix remontant du fond des âges ; pas davantage de rédempteur tombé d'une soucoupe volante ni de vieux maître à penser travaillant son kung-fu sur un arbre perché ; nul guide charismatique moisi à la barbe mangée de puces qui sait tout depuis le fond de sa hutte en bouse séchée ; n’espérez pas non plus de guerrier aveugle extralucide dézinguant à mains nues, sans même tourner la tête ni bouger un sourcil, une armée de briscards retraités des forces spéciales, SAS, Delta Force, SEAL, commandos marine ou autres spetsnaz, outillés de fusils mitrailleurs et appuyés par une escadrille de chasseurs furtifs ; et je certifie qu'il n'y aura aucune chance de dénicher dans mes pages de jouvenceau tout colère qui en quinze jours d’abdos et de Pilates fracasse une star de MMA !
Enfin, signalons à l’attention des grognons « engagés » en mission pour l'humanité que mes héros sont peu « racisés », comprendre ici que la couleur de la peau n’est pas une donnée fondamentale de mes romans. Si je ne m’interdis pas de l’évoquer en filigrane, je pars du principe que dans le futur que j’explore, la problématique raciale ne se pose plus avec la même acuité qu’aujourd’hui, position peut-être optimiste, j'en conviens. Si mes personnages sont d'une certaine couleur et pas d’une autre, c'est qu'il faut bien leur en donner une : je ne vais pas les faire multicolores, à rayures ou transparents ! Ici, nulle préférence ethnicoraciale : héros comme enfoirés sont de tous genres et couleurs. Les révisionnistes, les accapareurs sociétaux, les aigris, les falsificateurs et autres traficoteurs de mémoire, avides ou pleurnichards, devront s’en satisfaire ou foncer assouvir leur intolérance ailleurs (ICI par exemple, ou mieux, LÀ).
(4) À celles (et ceux, il n'y a pas de raison !) rêvant de sucrosités dégoulinantes goût guimauve, je crains qu’ils n’éprouvent quelque frustration. Les aventures à l’eau de rose dans lesquelles apollons coquets et tanagras fleur bleue s’amourachent à demi nus sur une plage de sable blanc dans la lumière dorée des tropiques et le déferlement paresseux de vagues turquoise ne sont pas ma tasse de thé.
Donc, sous réserve de disposer de dons extrasensoriels, impossible de trouver dans mes épopées de tableaux à la sauce :
« … Le beau prince Wilhelm Pébroque von Bigorneau plongea son regard d’acier dans les yeux azur de Vanessa dont le corps gracile frissonna soudain de la passion rayonnante d’un amour impossible. Les bras puissants de l’homme l’enlacèrent ; ses pectoraux collèrent à la poitrine haletante de sa proie, écrasant les globes fermes de ses seins aux aréoles enflammées. L’haleine fleurie du fils du roi de Vilcoquin caressa l'ovale parfait du visage de Vanessa, enivrante comme une brise de printemps. Fruits charnus rouges de désir, les lèvres humides de la jeune femme s’entrouvrirent à la promesse d’un débordement de baisers. L’odeur de sable chaud de cet étalon magnifique, dont le corps tendu semblait sculpté dans le bronze, subjugua les sens de Vanessa qui crut défaillir. Une chaleur irrésistible irradia dans son corps trempé des moiteurs océanes, creusa ses reins frémissants. Vaincue, le souffle court, la belle secrétaire du consulat du Ploukistan se donna, offrande brûlante de passion, esclave volontaire sacrifiée aux délices d’Aphrodite, domptée par la mâle puissance de ce maître séducteur, ange de l’amour… ».
Ben ça, désolé, non, y a pas ! Je suis écrivain, pas confiseur !
(5) Divinité tutélaire des « Observants » (encore dénommés les « Adorateurs de Potoclopin »), ce personnage zoomorphe est, avant même Kakouk le Fourbe Couguar (c'est dire !), la figure majeure d’un panthéon qui ne s’embarrasse pas de contradictions. À l’aube du 74e siècle, le Saint Verbe de Potoclopin le Grand Castor fut révélé au monde ébahi par Cléophas Mironton un lendemain de cuite et consigné dans un ouvrage fondamental : le « Grand Conteneur du Salut Qui Sauve ». Antagonistes récurrents de mes héros, ses disciples sont tous particulièrement pénibles : ils valent le coup d'œil et de pied, et sont à découvrir. Le futur n’est donc pas exempt de bizarreries sociétales ; le marché du bonheur reste ouvert autant que les porte-monnaie comme en témoigne la présence de religions concurrentes telles que le « Grand Culte du Messie Hubert », l’« Église de la Joie Transformée en Matière », les « Tourlourous Méritants », les « Fidèles de Moma la Mère Allaitante qui Procrée », et surtout la « Vénérable Église du Régal dans la Glorieuse Expiation », la puissante VERGE.
EN PLEIN DANS LE VIDE
L’astronef en folie
En embarquant sur le luxueux paquebot « TranStellar Express », jamais Hippolyte Hutin n’aurait pensé vivre pareille accumulation d’ennuis, coincé entre un gamin infernal qui l’a pris en grippe et son monstrueux géniteur, bête à concours et sportif de réputation internationale.
La situation se complique quand, avec équipage et passagers, il se retrouve otage de mercenaires sans vergogne à la solde d’un putschiste de carnaval profondément dérangé.
Ajoutant à la confusion et alors que dans une ambiance de débauche il subit violences, pannes en série et la promiscuité de bêtes de l’apocalypse, il s’expose à la malignité de l’insaisissable « Rodomont », filou de haut vol définitivement retors.
De secours, il ne peut en attendre que d’un beau policier pas vraiment doué, aux méthodes d’investigation pour le moins originales, et d’un brave commandant de bord neurasthénique totalement dépassé par les évènements. Heureusement, la bêtise crasse de ses adversaires, qui cumulent les bévues avec une constance admirable, contrebalance suffisamment ses propres maladresses pour qu’il espère survivre autant à la valse des cadavres qu’à l’espace profond.
Se pose néanmoins une question : qui se cache derrière ce mystérieux « Rodomont » qui semble contrôler le vaisseau, et que manigance-t-il ?
ISBN — 9798666662335
À VOS CLONES ! PARTEZ !
La foire aux ballots
En dépit de l’échec catastrophique de son premier clonage, l’agent Gustave Hutin se voit confier la mission d’escorter un curieux extradé vers la mystérieuse planète Gringol. De routine l’opération tourne au désastre quand, à peine débarqué, son prisonnier, qui inévitablement hurle à l’erreur judiciaire, lui échappe pour se réfugier parmi les siens.
En vrai professionnel, l’agent Hutin ne s’inquiète guère de retrouver ce fugitif amateur sur un monde inconnu. Pourtant ses premiers contacts avec les autochtones l’amènent à vite déchanter et son assurance vire rapidement à la franche panique. Car comment rattraper un évadé dans un environnement inintelligible, quand une innocente parole mène en prison, qu’un mot s’interprète à la carte, que la chicanerie se fait vertu, qu’une couleur attise les violences, que politesse et galanterie sont mal vécues, alors que le droit devient passe-droit, que mille communautés paranoïaques et recroquevillées sur leurs affinités égoïstes fractionnent une société totalement sur la défensive ?
Officier entraîné et caractère ombrageux, Gustave Hutin trouve chez les pacifiques Gringolards des adversaires inattendus autrement coriaces que les vulgaires malfrats qui règnent sur la pègre et font son ordinaire.
Pour capturer son fuyard peu conciliant et le confier à une justice à la méthodologie pour le moins surprenante, il ne doit reculer devant aucun sacrifice ni aucune humiliation, au point d’abdiquer corps, identité, et surtout amour-propre.
ISBN — 9798809156356
SUR LES CONFINS
Tome 1 — Fornax l’Imbriquée
Précipités sur la mystérieuse Fornax par les fanatiques Adorateurs de Potoclopin le « Grand Castor », qui rêvent leur Eden sur ce monde perdu, les passagers de l’astronef «Luminax » entament bien malgré eux une nouvelle existence à des années-lumière de leur confort ordinaire, sur une planète d’où nul ne s’échappe. Rescapé très en colère et doté d’un caractère à la hauteur de sa mésaventure, Oscar Hutin comprend rapidement que connaissances, intelligence, audace et impertinence seront désormais ses armes privilégiées pour affronter une société violemment rétrograde où rôdent des horreurs indicibles dont il n’avait jamais envisagé la possibilité : car sur Fornax, rebaptisée Limbus par des indigènes pas toujours raffinés, les lois d’une physique gauchie autorisent des prodiges incroyables et d’invraisemblables abominations, au défi de toute logique. Alliée inestimable arrachant régulièrement Oscar aux pires mauvais pas, la terriblement belle Margit Plantain, aphrodite indépendante et indocile, qui meurtrit les cœurs, désespère les amoureux et ravale les mâles à leur simple expression animale : cette déesse impensable, objet des convoitises les plus perverses, affiche, en plus d’un féminisme ombrageux, des compétences inédites qui font douter de sa nature profonde. Les deux naufragés doivent désormais survivre à un univers archaïque et brutal, définitivement éloigné des standards de leurs mondes d’origine, où un faux pas tue, réduit en esclavage ou, plus effroyable encore, « modifie ».
ISBN — 9798452980018
SUR LES CONFINS
Tome 2 —Les aurores de Limbus
Loin de se satisfaire de sa vie de notable dans la belle cité de Pandicular, Oscar Hutin a choisi d’affronter les périls de Médiusas pour sauver l’invraisemblable Margit, aussi belle et impitoyable qu’une déesse antique. Sur ce continent au-delà de l’océan Méridien, se trouve un possible remède au mal psychologique qui dévore celle qui accapare ses pensées, et que les princes obnubilés de ce monde dément, les puissants Manciens et les intimidants Théologues rêvent de posséder, et pour laquelle tous ont promis une récompense de roi. Dans son périple, il retrouve Modesto Pougnat, l’ex commandant du Luminax, dont le vaisseau échoua sur Limbus suite au délire des Adorateurs hystériques de Potoclopin le « Grand Castor ». Vaillant compagnon, Modesto sait se montrer aussi utile que maladroit, et forme avec Oscar un duo d’aventuriers improbables et paillards qui doit sa survie à la ruse, un peu à la chance et beaucoup à la bêtise de ses ennemis. Sa quête amène Oscar au bord de la folie, jusqu’au Pays Maigre où, plongeant un regard éberlué dans le Puits des Crevés, il entrevoit l’effroyable secret de la planète Limbus. Mais les abjections vomies par l’Outre-Monde sont autant un danger que les personnages implacables qu’il croise sur sa route. Et il découvre que certaines cultures indigènes sont particulièrement délicates à côtoyer et que la tolérance n’est pas toujours la meilleure des options.
ISBN — 9798453951673
SUR LES CONFINS
Tome 3 — Échos de l’Outre-Monde
D’avoir approché la Grande Barrière des Confins, Oscar Hutin sait désormais la vraie nature de Limbus et l’affreux péril que la planète fait peser sur ses habitants. Avec son compagnon Modesto et l’incroyable Margit traquée par des hordes sans scrupules pour sa phénoménale beauté et des monceaux d’or, il se précipite de déboires en misères avec une constance inébranlable. Cherchant des appuis à la cour du roi Drausin Prospérol, il est confirmé dans son idée que les élites pratiquent la perfidie avec un même enthousiasme que le petit peuple, et qu’à être altruiste et trop confiant l’on risque sa tête en plus de passer pour stupide.
Entre les enlèvements et les violences à répétition, la haine inaltérable des Adorateurs de Potoclopin, dit le « Grand Castor », les abordages de pirates, les batailles aériennes et les tentatives de meurtre d’ignobles coupe-jarrets armés par d’infâmes Manciens et des Théologues hypocrites que seconde un bestiaire infernal, Oscar se consacre à l’élaboration d’un plan qui lui permettrait de fuir la planète et d’en sauver les habitants asservis. Pour ce faire, il compte sur d’étranges alliés jusque-là insoupçonnés. Pour les rejoindre, il lui faut, entre deux orgies, affronter l’indicible qui hante les tréfonds de Limbus, et composer avec les plus basses trahisons. Plus inquiétant, son irruption au milieu de cette humanité barbare et son acharnement à vivre déstabilisent les fondements d’un univers clos replié sur lui-même, et tandis qu’au diapason des petitesses humaines l’égoïsme des nations s’exacerbe dans un terrible désordre, un curieux Thaumaturge révèle des appétits monstrueux qui menacent de tout engloutir.
ISBN — 9798454045685
LE GASTRONOME
Tome 1 — Balades spatioculinaires
Naufragé sur Tharpus dans des circonstances troubles, le professeur Hubert Hutin affronte un monde exotique où les habitants qui ne s’enorgueillissent pas d’un casier judiciaire sont les morts et les esclaves. Errant, traqué au milieu d’une nature vicieuse, le moindre de ses défis est moins d’échapper à d’affreux trépas que de composer avec les différences socioculturelles de « Riri », son compagnon d’infortune. Pour survivre, il doit surmonter sinon tolérer le comportement de son étrange partenaire qui épuiserait des idéalistes forcenés et rebuterait des commandos.
Car son douloureux périple s’accomplit en compagnie d’une créature qui n’a rien d’humain, qu’il trouve aussi désagréable et répugnante qu’elle le juge antipathique et stupide.
Entre ces deux êtres que tout sépare — culture, politique, philosophie… gastronomie —, l’esprit de tolérance naïvement attendu de la part de formes de vie évoluées semble inconcevable. Mais cette antipathie réciproque, très largement revendiquée, menace leur survie en facilitant les maladresses.
Heureusement, la rapacité et la bêtise de leurs adversaires se montrent d’inestimables atouts que l’improbable duo s’efforce de mettre à profit.
ISBN — 9798878756204
LE GASTRONOME
Tome 2 — Gare au Sombrero !
Courant les chemins en compagnie de l’effrayant « Riri » et de l’énergique Charlotte arrachée aux bordels de Tharpus, Hubert Hutin n’a pour survivre d’autres choix que d’employer des méthodes que la morale réprouve et la justice condamne, mais dont il s’accommode avec une sérénité de bonze.
Tandis qu’il fuit l’hostilité de leurs semblables et d’êtres qui le sont moins, le trio croise la route du « Sombrero », l’organisation criminelle responsable de ses épreuves et qui met la planète en coupe réglée. Menée au hasard par Hubert, maladroit, contesté mais toujours très résolu, l’improbable compagnie affronte désormais cette redoutable collégiale du crime qui recrute les pires canailles parmi les espèces les moins recommandables de la Voie lactée.
Mais aussi puissante qu’elle s’imagine, la pègre de Tharpus apprend à ses dépens que s’entourer d’incompétents stimule la malchance et que la confusion peut mener droit à la catastrophe.
Pour sortir de ce très mauvais pas, Hubert devra faire preuve non seulement d'audace, mais également de patience pour composer avec une administration tatillonne qui lui donnera autant de fil à retordre que les égorgeurs lancés à sa poursuite.
ISBN — 9798878756693
Vous n'en pouvez plus d'attendre ? C'est trop d'excitation ? Vous vous sentez fébrile telle une marmotte frénétique ou piaffez comme le cheval fougueux ? Super ! Pour votre peine, vous pouvez lire quelques extraits ICI.