La SF d'Irvin BRASH

Pour des versions du site en gaélique, serbo-croate ou yoruba, suivre ce LIEN.

LA SCIENCE-FICTION D'IRVIN BRASH

Introduction en forme d’avertissement
... et inversement

Trouver l'intitulé d'un site qui entend parler de littérature de science-fiction (1) mérite a priori un minimum de soin et d’attention, à la mesure cependant de l’importance que l’on accorde à la seule façade. Évidemment, à une époque où la forme l’emporte sur le fond, dédaigner le cosmétique peut paraître suicidaire, mais cela procède de l’ambition d’intéresser en priorité les visiteurs attentifs au contenu.

Sans doute aurais-je pu traquer des fulgurances esthétiques penché des jours entiers sur mon clavier jusqu’à me ravager les lombaires, y passer des nuits blanches en vidant des tasses de café, me creuser le ciboulot en me poudrant les narines d’alcaloïdes tropaniques dans l’espoir d’en sortir des étincelles comme « L’avenir du futur de demain », « Le futur c’est pas encore » ou « Demain c’est après », voire « Aperception panoptique des horizons subséquents ». Une fois remis de mes émotions, ébloui par tant de génie, j’aurais moulé ma trouvaille dans un joli cartouche psychédélique pondu sous DAO ou modélisation 3D, le titre tamponné dans une police de caractère bien ronflante qui pique les yeux, et le reste du texte  bleu ciel ou gris clair sur fond blanc, bien illisible comme sur les sites branchouilles. Et ç’aurait été beau.

Et ben non ! Simplicité et sobriété, et surtout simplicité parce que la sobriété, je l'abandonne aux sociétés de tempérance.

Aussi ce sera : « LA SF D’IRVIN BRASH » et puis voilà !

Et maintenant, passons aux choses sérieuses, à commencer par un petit avertissement à l'adresse des lecteurs trop délicats, des souffreteux hyperémotifs, des pudibonds frappés d'obturations chroniques que cet endroit pourrait offusquer.

Dernière annonce aux grognons avant le départ


Donc, pour celles et ceux (2) qui se seraient malencontreusement égarés sur ce site, je préviens cordialement que les présentes pages s’adressent plutôt aux adultes responsables, à savoir avec un minimum de matière cérébrale entre les oreilles, et point trop susceptibles, la susceptibilité étant le caractère acquis des clampins sinon des analphabètes qui apparemment n’ont d’autres solutions pour s’affirmer que de gonfler la poitrine en beuglant des menaces dès que contrariés. Le problème avec ces chatouilleux est qu’ils les mettent parfois à exécution, affichant paradoxalement à la face du monde le pathétique d’une médiocrité qu’ils voulaient a priori cacher ou ne point reconnaître.

Dans un autre registre, j'alerte également les sycophantes miasmatiques, les bien-pensants désossés, les experts en consensus mou, les accroupis professionnels, les raseurs coincés d'un organe, qu'ils la mettront obligatoirement en veilleuse : je suis ici le taulier et n’accorde en ces lieux d’avis favorable qu’à ma seule parole (3), la seule qui y résonnera d'une plume acérée qui gifle d’un pied rieur les conventions timorées (4). Quant aux superstitieux, calotins, occultistes, astromanciens, haruspices, sourciers, guérisseurs, magnétiseurs, marabouts, chamans, rebouteux, médiums, extralucides, religieux divers et variés, intégristes de tous bords, poils et divinités, pauvres hères tâtonnant entre affabulation et réalité, qu’ils aillent en paix et surtout ailleurs (sur ce LIEN, par exemple), qu'ils me maudissent tout leur soûl, jusqu'à s'en faire péter les veines du cou, je m'en accommoderai devant un apéro, façon polie de dire que je me contrefiche de leur opinion (5).

Une fois établie cette mise au point sur les i et pour faire court car c'est moins long, fâcheux et effarouchés systémiques sont donc instamment invités à passer leur chemin, étant définitivement prévenus qu'ici on ne fait pas du point de croix et que ces catégories d'humanoïdes ne seront pas ménagées ! Persister sur un site guère à leur convenance ajouterait un masochisme pervers à une bêtise carabinée déjà embarrassante qui doit sérieusement compliquer leur quotidien (6). En tout état de cause, cela aurait dû aussi fortement limiter leur population par le simple jeu de la sélection naturelle qui généralement ne fait pas dans la dentelle. Mais non, ils abondent toujours, ils ont visiblement un rôle à jouer dans le théâtre tragique de la nature : comme quoi la science n'a pas encore percé tous les mystères.

À tous ceux-là qui auraient raté la première sortie, une solution à leur problème, cliquer ICI pour déguerpir sans plus attendre.

Quant aux autres...

Ils peuvent évidemment rester, ils sont même les bienvenus, je les salue d'une main ferme qui s'incline en souriant très fort à pieds joints. Bien entendu, ces « autres » peuvent être jeunes, vieux, de toutes couleurs et complexions, jaunes, noirs, blancs, rouges ou bleus, même verts, n’importe leur sexe ou celui qu’ils se supposent, physiquement indemnes ou handicapés (7), chauves, velus ou philatélistes, boxeurs, échéphiles, docteurs ou agrégés (même en sciences humaines), ouvriers ou paysans, chefs d'entreprise, patrons du CAC40, fainéants ou besogneux, chômeurs, actifs, rentiers ou retraités.

Un dernier petit détail avant d'embarquer, les plus courageux des visiteurs ne négligeront pas les abondantes notes de bas de page, elles sont là pour être lues, pas pour occuper le terrain ni décorer. Et puis je ne m’embête pas à les écrire pour que l'on passe à côté, ce serait dommage : j’ose même dire qu'elles représentent une des composantes essentielles des présentes pages.

À mon sens, ce site peut être aussi approché comme une manière de reconnaissance mutuelle dont l’intérêt est de déterminer si nous sommes des complices potentiels ou d’irrémédiables antagonistes, c’est-à-dire sur la même longueur d’onde ou carrément inconciliables. La réponse conditionne évidemment la réception de mes ouvrages s’il vous prend l’envie de les lire.

La chose étant dûment précisée et encadrée, vous pouvez cliquer ICI pour progresser dans le site (8).

(1) Pour être honnête, en fait de littérature de science-fiction, je me concentrerai plutôt sur mes ouvrages, et même essentiellement. Disons... oui... tout bien considéré, je ne parlerai que des miens. Quant à parler exclusivement de SF, vous prendrez vite conscience que je me laisse aller à donner ici et là mon avis sur des sujets qui me tiennent à cœur et que j’adore papillonner au gré de mes humeurs… À vrai dire, je vais même carrément pourrir certaines personnes ou certains comportements qui me révulsent, juste pour le plaisir et histoire de me défouler. Vous pourrez toujours sauter ces paragraphes mais ce serait comme vous priver de gratter une vilaine urticaire : ça fait du bien.

(2) Je précise ici « celles et ceux » plutôt que seulement « ceux », car il semble désormais acquis, voire impératif sous peine de proscription, d’invoquer la génétique lorsque l’on s’adresse à autrui, au nom d’une égalité hypocrite des représentations qui fait fi du masculin comme forme du neutre dans la langue française, trahissant là l’inquiétant abaissement intellectuel de revendicateurs rêvant moins d'égalité que d'accaparement. Ces promoteurs intransigeants d’un droit nouveau (qui sonne à l’oreille comme « ordre nouveau ») ont la virulence sélective et se gardent bien de se confronter au terrain : il est vrai que le combat pour l'inclusivité grammaticale offre moins d'opportunités de coups dans la figure que d’affronter le sexisme de la rue. En résumé, si ces idéalistes que je devine prudents désirent que triomphent la justice, la paix et l’égalité, que soit restauré l’amour dans le cœur des hommes, il y a matière : il n’est qu’à suivre les actualités pour se trouver une cause, parfois suffisamment près de chez soi pour s'y rendre à vélo.

(3) Égocentrisme direz-vous ? Si avoir son propre avis ou s’écarter de l’opinion de ceux qui n’en ont pas suffit à se faire qualifier d’égocentrique, alors oui, possible, encore que je préfère réfuter ce qualificatif jugeant qu’il vaut mieux trop d'égo que celui d'un veau mort : le désolant spectacle de certaines foules abêties autant que le théâtre pathétique de nos actuels décideurs qui n'affichent de personnalité qu'en période électorale, sombres placentaires plus rapides à se déculotter qu'un transformiste dont les accroupissements feraient la fortune dans le quartier rouge d'Amsterdam, sont des repoussoirs commodes qui invitent à l’affirmation de soi, et même à une certaine vanité.

(4) Et pour que la situation ne m'échappe pas, vous ne trouverez nulle part sur ce site la moindre possibilité de déposer un commentaire, qu'il soit dithyrambique ou calomniateur. Je m'en explique plus loin dans ces pages. D'ailleurs, les éventuels grincheux et autres vomisseurs d'invectives peuvent toujours dégurgiter leur fiel sur les réseaux sociaux, je n'y suis pas, ne les consulte pas et les fréquente encore moins. En conséquence de quoi, j’économise le CO2, ce qui est bon pour la planète, je gagne du temps, garde l'esprit clair et préserve ma qualité de vie.

(5) Bon, certes, s'ils se montrent trop menaçants ou prêts à user de violence, on pourra toujours discuter : on n'est pas des bêtes.

(6) Je m'excuse d'avance auprès de ceux qui se sentiraient concernés, mais ce site pratique une inqualifiable politique discriminatoire à propos de laquelle je n'éprouve — circonstance aggravante ! — aucune honte. En effet, je ne pratique pas les cons, ne veut pas les entendre, encore moins leur parler, je les vitupère et les rejette avec une virulence de pamphlétaire. Alors je sais, les conchiés, les pleurnichards, les as du tollé qui, musardant sur ces pages, s'estimeraient offensés (une réelle éventualité) pourraient porter plainte, mais ce serait une erreur stratégique, car révéler, que dis-je, avouer ! leur connerie, la reconnaître. Alors, à moins que celle-ci ne soit soudainement devenue une vertu à exhiber en public, un motif de fierté, je ne peux que leur conseiller la discrétion.

(7) Si ! le mot « handicapé » figure dans le dictionnaire et n'est en aucun cas injurieux. Je tiens d'ailleurs à la disposition des phobiques que la sémantique épouvante un encombrant lexique de termes hypocrites de substitution et autres néologismes stériles que je vous soumets sur cette PAGE.

(8) Notez que vous n'êtes pas obligé. Dans l'hypothèse où vous ne cliqueriez pas et que vous resteriez là, immobile, planté tel un piquet, comme frappé de sidération par une théophanie impromptue, j'avoue que je ne saurais trop quoi faire de vous. Enfin, c'est vous qui voyez.